mercredi 29 octobre 2008

Bowie, ce génie ! - Part one

J'en avais déjà parlé dans l'un de mes premiers billets : je suis tout récemment tombée en amour avec le Bowie des années 70.

Comme beaucoup (enfin, je crois?), je ne connaissais que les morceaux les plus connus, et bien sûr le personnage, excentrique et unique en son genre.
Cet été, en écoutant deux de ses premiers albums, j'ai eu un énoooooorme coup de coeur! Je crois que j'en ai rebattu les oreilles à tous ceux que j'ai croisé (mon chéri en premier, mea culpa), l'écoutant presque en continu...

Du coup, j'ai eu envie de mieux connaitre Bowie et sa discographie. Après l'emballement pour le début des années 70, j'ai été globalement déçue des albums suivants... Je ne les ai pas encore tous écouté (il y en a une vingtaine!), mais je pense que ma période préférée restera les années 1970-1972.

Pour la petite histoire, David Bowie s'appelle en réalité David Jones, il aurait choisi son nom pour qu'on ne le confonde pas avec un autre Davy Jones, du groupe Monkees (inconnu au bataillon en ce qui me concerne). Le nom Bowie viendrait du "Bowie knife", utilisé par le colonel James Bowie pendant la bataille d'Alamo...

Space Oddity* (1970) est un peu décevant, fourre-tout, et clairement marqué par son admiration pour Bob Dylan (c'est flagrant dans Janine). Une petite exception cependant pour le titre, Space Oddity, tout simplement génial...


L'album suivant est The Man Who Sold The World (1971). Il suffit d'un coup d'oeil sur la pochette de l'album, pour comprendre qu'il y a du changement : on passe d'une tronche tout à fait normale sur Space Oddity, à un Bowie habillé en femme et posant nonchalamment sur une méridienne...



C'est d'ailleurs à partir de cet album qu'il va user et abuser de "déguisements" (voire de personnages pour Ziggy Stardust, j'en parlerai plus tard...), tous plus excentriques les uns que les autres.

Bowie s'est entouré du producteur Tony Visconti (qui a aussi travaillé avec les Stranglers ou encore les Rita Mitsuko) et de presque tous les membres des futurs Spiders From Mars.
The Man Who Sold The World
fait partie des trois albums les plus vibrants de Bowie...
On y trouve différentes influences, notamment celle de Syd Barret qu'il aimait beaucoup, dans After All ou All The Madmen. D'ailleurs, j'adôôôre ce morceau (peut être aussi parce que j'ai beaucoup écouté les Pink Floyd ;):


Sans parler du titre The Man Who Sold The World, repris par Kurt Cobain lors du MTV Unplugged de Nirvana... En ce qui me concerne, je trouve l'original mieux que la reprise (même si je n'ai connu que cette version pendant des années) !

J'arrête là pour aujourd'hui... TO BE CONTINUED!

*Space Oddity est le deuxième album de Bowie. Je n'ai pas réussi à me procurer son tout premier album, David Bowie (1967), mais d'après ce que j'ai pu lire, il n'y a rien d'intéressant pour nos oreilles...

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